3 – Patinage Arrière

3. PATINAGE ARRIÈRE
1. Position de base
2. Début de poussée sous le poids du corps
3. Rotation interne du pied, talon vers l’extérieur
4. Extension complète de la jambe vers le côté
5. Recouvrement rapide et complet, le patin propulseur demeure sur la glace

3.1. ERREURS COMMUNES À ÉVITER
a) TWIST ( Ne dissocie pas les deux jambes)
b) Extension incomplète
c) Tronc trop fléchi vers l’avant
d) Mouvements inutiles des bras

3.2 Comment apprendre à de vrais débutants – essai 1.

Pour la marche arrière…
Alors, commencer à l’arrêt.
On rapproche les pointes et on éloigne les talons.
On reste fléchi et on garde son buste bien droit (vertical)
On regarde droit devant soi et on commence à reculer en marchant et en faisant en sorte de ne pas mettre ses patins parallèles.

Au moment où on commence à être à l’aise, on repart à l’arrêt et on décale ses patins.
C’est à dire que l’on garde ses patins en “V à l’envers” et on en met un plus vers l’arrière.
De cette façon, on peut tourner son bassin (on dit que l’on ouvre son bassin).
En tournant son bassin de cette manière, on va pouvoir regarder par-dessus son épaule plus facilement et vraiment en arrière.

On se déplace toujours en marchant en arrière, sans remettre ses pieds parallèles.

Bon, maintenant que l’on se sent à l’aise, on peut commencer à pousser !

Cette fois-ci, on ne va plus marcher, mais plutôt pousser en effectuant le transfert de poids d’une jambe sur l’autre. C’est à dire que si l’on pousse avec la jambe droite, on transfère son poids sur la jambe gauche et vice et versa.
Evidemment, on continue à regarder où l’on va.
On effectue des poussées puis on se laisse rouler pieds parallèles.
Pour s’habituer aussi à décaler les patins, on va, tout en se laissant rouler, décaler successivement, pied droit et pied gauche vers l’arrière.

Et tout ce qui vaut en marche avant, vaut en marche arrière, sauf que l’on doit “penser à l’envers”. Par exemple, en marche avant, on a tendance à se mettre vers l’avant, en marche arrière, si on se penche le ventre vers le sol, c’est comme si l’on voulait se pencher, en marche avant, vers l’arrière… C’est pour cela que dès que l’on regarde ses patins, en marche arrière, on a tendance à perdre l’équilibre, les talons s’allègent et les pointes fuient vers l’arrière.

Pensez aussi que les roues arrière sont sous ou quasiment sous les talons… Donc, en marche arrière, chaque irrégularité qui freine ou fait buter les patins nous fait tomber très facilement en arrière.
Moralité, toujours bien décaler les patins.

Enfin, cette manière de pousser en arrière n’est pas la plus efficace. Avec de l’entrainement et lorsque vous apprendrez le virage en croisé arrière, vous pourrez vous en servir pour pousser en “croisant”, ce qui est vraiment plus efficace.

Voila. C’est tout.

 3.3 DRILLS

A15. Le fer à cheval